Ce dimanche 7 avril, Andrés Ramirez-Macias va courir, à 44 ans, le marathon de Paris au profit de Naître et Vivre. C’est son troisième marathon après Athènes en 2019 et Paris en 2021. Le quadragénaire s’entraîne quasiment tous les jours, il court de petites distances en semaine plus une longue sortie le dimanche.
Depuis qu’il a évoqué, sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn…), ce projet de courir sous les couleurs de notre association, il a reçu beaucoup de témoignages de soutien. « Exemplaire, touchant, magnifique… », disent ces messages de personnes « qui pour beaucoup connaissent notre histoire », raconte-t-il. Car Andrés et son épouse Kelly ont perdu une petite Mia en février 2015. Mia avait 6 semaines.
Quand il a parlé de faire cette course, ses collègues lui ont soumis l’idée de courir pour une cause. Immédiatement il a pensé à Naître et Vivre dont il se rappelle le soutien au moment du décès de Mia.
Andrés et Kelly ont eu la joie d’avoir, depuis, deux autres enfants : Alia en 2018 et Liam en 2020. D’ailleurs en 2021 Alia avait couru les derniers cent mètres du marathon de Paris avec son papa. Il espère qu’elle pourra le refaire le 7 avril, accompagné cette année de son petit frère, sous l’œil attentif de Kelly, son plus fort soutien tout au long de ces 42,195 km.
« Les gens me disent que c’est énorme de courir un marathon, mais ils ne se rendent pas compte que la vie est un marathon en elle-même », lâche Andrés. « Pendant ce type de course, on traverse des moments de douleurs, des baisses d’énergie et puis tout à coup celle-ci revient », raconte le marathonien. Courir avec le soutien de sa famille, de ses amis l’aide. Il est porté par l’espoir d’arriver au bout.
« Mais même si on peut s‘appuyer sur ses proches, on sait que l’énergie, on la trouve en soi, et c’est ce que j’ai vécu avec le décès de Mia : le deuil chacun le vit différemment et comme pour un marathon il y a des moments où il faut retrouver de l’énergie, de la motivation », dit-il, la voix chargée d’émotion.
Le parallèle avec le marathon revient aussi quand il met les choses en perspective : « la vie est une longue course, semée d’embûches, faite d’événements qu’on ne connaît pas par avance. »
« Perdre un enfant peut être un événement dévastateur pour une famille » , rappelle-t-il dans la présentation de son projet sur LinkedIn. Et « alors que rien ne peut compenser le départ si prématuré d’une nouvelle petite vie, se tourner vers les associations peut aider à trouver du soutien tandis qu’on continue à chercher un sens à la vie. Ce que fait Naître et Vivre depuis 1979, rappelle-t-il en soulignant nos missions : accompagnement des familles qui ont vécu la perte brutale d’un enfant, prévention de la MIN et soutien à la recherche. »
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