Naître et Vivre incontournable pour les pouvoirs publics

Naître et Vivre est de plus en plus reconnue par un certain nombre d’instances publiques.

DGOS, DITP, DGCS…derrière ces acronymes barbares se cachent des directions ministérielles et transversales à plusieurs ministères qui ont sollicité Naître et Vivre pour participer à plusieurs travaux. Cela signifie que notre association commence à – vraiment – compter et devient incontournable pour les pouvoirs publics.

Tous ces travaux visent à préparer des actions très concrètes faisant avancer la cause de la mort inattendue du nourrisson : modalités de prises en charge, prévention et aide aux parents endeuillés.

Depuis deux ans

Avec une quinzaine d’autres associations de parents endeuillés, Naître et Vivre était montée au créneau quand la loi sur le deuil parental, allongeant celui-ci de 5 à 15 jours, avait été retoquée par la Chambre des députés. Après deux rencontres entre les ministres concernés (Santé et Travail) et les associations, la loi a finalement été votée et est appliquée depuis le 1er juillet 2020.

De ces rencontres est né le Collectif Deuils qui rassemble plusieurs associations sur le deuil, dont Naître et Vivre.

Le parcours des parents endeuillés

Avec le Collectif Deuils, Naître et Vivre travaille avec la Direction Interministérielle de la Transformation Publique (DITP) pour simplifier le parcours administratif des parents endeuillés. Il s’agit tout d’abord de simplifier leurs démarches et d’améliorer l’accès aux droits grâce à l’élaboration d’un guide d’information remis aux familles.

Un deuxième axe de travail porte sur l’amélioration de la qualité des échanges entre familles et administrations (formation des agents au contact avec les familles, amélioration des courriers adressés aux familles). Enfin il s’agit de faciliter l‘accès au soutien psychologique des familles, en répertoriant ce qui existe par territoire tout en soutenant les associations d’accompagnement dans leur développement et dans la qualité de leur fonctionnement.

La prévention

Des actions dans ce domaine sont en préparation avec le ministère d’Adrien Taquet (Protection de l’enfance), la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS – transversale à plusieurs ministères) pour lesquelles Naître et Vivre ainsi que l’Association nationale des centres de la mort inattendue du nourrisson (ANCReMIN) ont été sollicitées.

Les annonces de deux dispositifs viennent d’être médiatisées :

– un projet de « sac de bienvenue » offert à chaque naissance. Il devrait s’agir d’un sac en coton contenant divers objets associés chacun à une problématique de santé publique, avec en projet : un thermomètre, une balle sensorielle, des couverts souples… et une turbulette, ce dernier objet ayant été introduit dans le sac grâce à l’insistance de Naître et Vivre et des professionnels sollicités.

– une application des « 1000 jours » sur Smartphone. Destinée aux familles et à l’initiative du secrétariat d’État chargé de l’enfance et des familles, elle doit donner rapidement des informations fiables et cohérentes sur les principaux sujets qui émergent à la naissance d’un enfant et durant ses mille premiers jours : allaitement, dépression post partum, sommeil de bébé, exposition aux écrans … La prévention de la mort inattendue du nourrisson y sera évoquée avec les messages de prévention.

Les centres de références confortés

La Direction générale de l’offre de soins (DGOS), entité administrative du ministère des Solidarités et de la Santé a relancé l’élaboration d’un cahier des charges pour les centres de référence de la MIN, un travail initié en 2015, mais  qui n’avait jamais abouti. Naître et Vivre est associé depuis très longtemps à ces réflexions.

Par ailleurs, le plan « Violences faites aux enfants » est en cours d’élaboration entre le cabinet d’Adrien Taquet et différentes Sociétés médicales dont l’ANCReMIN. Il pourrait notamment prévoir la prise en charge médicalisée du bébé décédé par les centres de référence MIN. Les médecins défendent dans ces discussions l’intérêt des parents avec l’appui de Naître et Vivre.

 

Naître et Vivre à l’Assemblée nationale

Deux membres de notre association ont été auditionnés par Béatrice Descamps, rapporteure de la commission des lois sur la proposition de loi n° 4241, visant à nommer les enfants nés sans nom. Elles ont pu expliquer pourquoi cette mesure semblait importante, mettant en avant l’idée qu’il serait bien de prévoir une rétroactivité de la mesure.