Cette question concerne particulièrement les parents et professionnels de l’association Naître et Vivre qui œuvre pour la prévention de la MIN, mort inexpliquée du nourrisson. Dans ce contexte, Sophie a sollicité les deux journalistes Anthony Cortès et Sébastien Leurquin dont le livre « 4,1 – Le scandale des accouchements en France[1] » est paru récemment. Nous les remercions chaleureusement d’avoir accepté de participer à ce temps d’échanges.
Le titre de ce livre-enquête alerte sur la hausse actuelle de la mortalité infantile dans notre pays qui atteint désormais 4,1 décès pour 1 000 naissances. Après une baisse rapide jusqu’en 2005, la mortalité infantile qui stagnait jusqu’en 2015 est repartie à la hausse. Alors que la France avait un taux de mortalité infantile parmi les plus bas d’Europe à la fin du XXe siècle, elle se positionne actuellement à la 23 ème place sur 27. Nous faisons ainsi face à un paradoxe troublant : alors que notre natalité baisse, notre mortalité infantile augmente ! Que se passe-t-il pour que, chaque année, près de 2 800 bébés ne soufflent pas leur première bougie ? Et que 70 % d’entre eux meurent à la maternité ?

Le jeudi 9 octobre 2025, au local de Naître et Vivre, Sébastien Cortès et Anthony Leurquin nous ont fait part de leur enquête, de l’analyse de la situation, des pistes de solutions et des réactions provoquées par leur ouvrage. Les nombreux points soulevés : la fermeture des petites maternités, le manque de personnel et de moyens dans les services de périnatalité, le tabou du deuil périnatal, la place des femmes dans la société… ont suscité de nombreux échanges entre les participants et les deux journalistes.
Retrouvez ci-dessous le compte rendu de la réunion.
Pour compléter, vous pouvez consulter sur le site de Naître et Vivre l‘article que nous avons publié sur le sujet avant l’organisation de la rencontre.
[1] Anthony Cortes et Sébastien Leurquin – 4,1, Le scandale des accouchements en France – Buchet-Chastel – 2025
