« Toute vie achevée est une vie accomplie : de même qu’une goutte d’eau contient déjà l’océan, les vies minuscules, avec leur début si bref, leur infime zénith, leur fin rapide, n’ont pas moins de sens que les longs parcours. Il faut seulement se pencher un peu pour les voir, et les agrandir pour les raconter. » extrait de La Chambre de Françoise Chandernagor.
Le deuil périnatal a sa journée mondiale. Bien sûr on pourrait s’interroger sur cette idée de journée mondiale, comme si le fait d’attribuer un jour dédié pour honorer nos tout-petits suffisait à occulter le silence des sociétés et le tabou sur ce sujet qui existent depuis des lustres sur la douleur, la déchirure de perdre un tout-petit, comme l’évoque Claire Larroque dans une tribune du Monde.
Photo ci-contre avec l’aimable autorisation de Sarah Cabrol
Au contraire, de cette journée faisons un point de mire, et ensemble rallions-nous à toutes les initiatives comme le mouvement international Baby Loss Awareness Week qui est relayé par SPAMA, la mobilisation sur les réseaux sociaux en postant un message sur Instagram et sur Facebook. Il est aussi possible d’arborer un ruban rose et bleu symbole du deuil périnatal, de participer à un café rencontre ou tout simplement de pousser la porte d’une association d’accompagnement. Autant d’actions qui contribuent à faire reconnaître ce tout-petit disparu trop tôt et qui offrent la possibilité de trouver une aide adaptée à cette traversée solitaire.
Naitre et Vivre s’associe pleinement à ces initiatives et, à cette occasion, vous rappelle la possibilité de vous procurer le livre « Le bruit du cœur » réalisé par Estelle Gibert et d’Anaëlle Letty. A découvrir ou redécouvrir, à offrir, à partager avec tout parent endeuillé pour apporter son soutien.