La recherche médicale a permis de faire progresser la connaissance des causes et des facteurs de risque de la mort subite du nourrisson. Partenaire historique des pouvoirs publics, Naître et vivre mène des actions concrètes en faveur du développement de la recherche. Cet engagement constitue l’une des trois missions fondatrices de l’Association.

La disparition brutale de dizaines d’enfants chaque année constitue une préoccupation majeure de santé publique. Naître et vivre mène depuis 1979 un combat quotidien aux côtés des familles, des professionnels et santé et des pouvoirs publics pour la reconnaissance de cet enjeu et de son retentissement psychologique, parfois très violent et durable.

Naître et vivre, partenaire de la recherche sur la MIN

Naître et vivre est reconnue d’utilité publique depuis 1991 pour les actions qu’elle réalise, notamment dans le domaine de la prévention et du soutien à la recherche. Ce dernier engagement regroupe un ensemble d’initiatives permettant de lutter concrètement contre l’incidence de la MIN et de construire des messages de prévention ciblés :

  • allocations de bourses de recherche consacrées à l’étude de ce syndrome, notamment aux causes non élucidées de MSN (pathologies prédisposantes, rôle des facteurs socio-environnementaux, génétiques, médicamenteux…) ;
  • partenariat avec des organismes de recherche (ANCReMin, ISPID, ANPDE) ;
  • participation à des colloques et des congrès, nationaux et internationaux (Colloque national en soins infirmiers, Journée nationale des puéricultrices, Congrès national de l’ANCreMIN, Conférence d’Amsterdam, etc.) ;
  • actions concrètes en faveur de l’amélioration des connaissances épidémiologiques (soutien financier à la création de l’Observatoire national de la MIN par exemple).

Pourquoi soutenir la recherche ?

La dernière campagne nationale de prévention de la mort inattendue du nourrisson a été réalisée dans les années 1990, avec le soutien de Naître et vivre. Malgré son impact réel sur l’incidence de ce syndrome, elle n’a pas été reconduite par le ministère de la Santé.

Notre conviction est que l’obtention de données scientifiques précises doit :

  • inciter les pouvoirs publics à mener une réelle politique de prévention ;
  • optimiser les messages de prévention vis-à-vis du grand public et des professionnels de santé ;
  • mieux organiser les prises en charge dans les centres de référence afin d’améliorer la compréhension de la MIN.

Agir ensemble contre la MIN

Naître et vivre ne bénéficie d’aucune subvention, malgré la reconnaissance de son action en faveur de la recherche et de la prévention. Les dons constituent donc notre unique ressource. Ils ont permis à l’Observatoire national de la MIN de voir enfin le jour en 2015 puisqu’ils ont représenté 50 % des ressources nécessaires à la création de cet organisme.

Nous aider, c’est nous permettre de continuer à soutenir des projets de recherche et à mener des actions de prévention pour faire reculer durablement la mortalité des nourrissons.