Recherche sur la MIN

La MIN touche, chaque année en France, près de 250 à 300 enfants, ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique. Chacune de ces situations est un drame pour les familles et les soignants. Depuis 1979, l’association Naître et Vivre mène des actions de soutien aux parents et familles en deuil, d’aide à la recherche et de prévention de la mort inattendue du nourrisson auprès des jeunes parents et des professionnels de santé.

Soutien à la recherche sur la mort inattendue du nourrisson avec Naître et Vivre

Les centres de référence, CRMIN et l’ANCReMIN

À la suite des recommandations de 2007 de la Haute Autorité de santé sur la prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson, les centres de référence régionaux de mort subite du nourrisson ont été adaptés pour devenir les centres de référence de la mort inattendue du nourrisson. Leur rôle est autant la prise en charge de l’enfant (médicale) et de la famille (psychologique), que la production de statistiques émanant des investigations post-mortem et de l’autopsie des bébés. L’ANCReMIN est l’association nationale regroupant ces centres.

 

L’Observatoire national de la MIN, OMIN

Observatoire national de la MIN Afin de centraliser les informations produites par les centres de référence et faire progresser la recherche sur les facteurs de risque, un Observatoire de la mort inattendue du nourrisson a été créé en mai 2015. Il est centralisé au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes. Un Congrès annuel des centres de référence MIN permet de mettre à jour et partager les données avec les acteurs de prévention de la MIN.

 La recherche médicale sur les causes et les facteurs de risque de la MIN

La ou les causes de la mort subite du nourrisson font encore l’objet d’études. Beaucoup de recherches à « large échelle » se mettent en place : séquençage du génome, méthylome, utilisation de kit ciblé, analyse de l’ensemble des métabolites pour les comparer avec ceux de bébés bien portants, etc. Beaucoup de mutations ont été trouvées, mais il reste à déterminer si ces mutations causent la MIN, sont un facteur de risque, ou inversement ne sont que des mutations fortuites qui n’y sont pour rien.

En savoir plus sur la recherche

 

Soutien à la recherche médicale

La disparition brutale de dizaines d’enfants chaque année constitue une préoccupation majeure de santé publique. La recherche médicale a permis de faire progresser la connaissance des causes et des facteurs de risque de la mort subite du nourrisson. Partenaire historique des pouvoirs publics, Naître et Vivre mène depuis 1979 des actions concrètes en faveur du développement de la recherche. Cet engagement constitue l’une des trois missions fondatrices de l’Association.

Actualités